Vos anecdotes sur Châlons


 

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Vous pouvez raconter, par exemple, un souvenir d'enfance, un magasin que vous avez connu,
un lieu que vous appréciez, ou que vous détestez, un bâtiment que vous trouvez joli...
Précisez juste de quelle époque vous parlez, ce peut être récent comme ça peut être ancien, vous êtes libre.

Faites tenir cette anecdote en quelques lignes et envoyez la afin de la diffuser sur cette page.


 



Didier, le 09/08/2011:

"Je me souviens dans ma jeunesse des années 70/80, à la place de l'actuelle Galerie de l'Hôtel de Ville,
d'un ensemble incontournable à l'époque.
C'était le "Printania", devenu ensuite le "Prisunic" et le "Grand bazar de l'hôtel de ville".
Ces deux grands magasins au départ indépendants furent reliés par un début de galerie marchande
dont le fond ne comportait pas de magasin et faisait sinistre, on n'aimait pas s'y aventurer.
On faisait ses courses à Prisunic car les hyper-marchés n'existaient pas et on trouvait de tout au Bazar sur 2 étages.
On passait aussi par ces magasins qui faisaient une bonne longueur pour se réchauffer quand l'hiver était rigoureux."


Complément de Alain le 14/09/2015:


"J’ai connu Printania , quand j’étais en culotes courtes ( même l’hiver..) , j’ai mieux connu ce même magasin sous le nom de Monoprix

Dans un 1er temps j’ai été responsable d’entrepôt ( à Saint Martin sur le Près ) de l’entrepôt du Grand Bazar de la Marne ; directeur et propriétaire : Monsieur Pitoiset, un bien brave homme : sympa et lucide.

Dans un 2ème temps j’ai été responsable du libre service alimentaire de Monoprix : directeur : le bien sévère monsieur Huchon …

Et entre Monoprix et le GBM il y avait la meilleure épicerie fine de Chalons, ouverte tous les jours sauf dimanche après midi, dirigée d’une main de fer par « le père Clergé » : patriarche de la  famille du même nom , la ou ces dames de la bourgeoisie pouvaient s’achalander …  et s’y retrouvaient pour papoter …

Une anecdote sur le Printania / Prisunic :  dans le sous sol se trouvaient aussi des surfaces de vente ( quincaillerie etc …) et dans le coin Nord – Est de ce sous sol naissait un petit sous terrain d’une bien belle architecture ; on disait qu’il se prolongeait jusque l’Epine. Monsieur Huchon ( qui n’était pas que sévère…)   avec su mettre cet endroit en valeur et lui garder , malgré le cadre , toute son authenticité."



Joël, le 01/08/2011:

"Un coin qui a totalement changé dans les années 70-75,
c'est celui où se situe maintenant le centre commercial Croix Dampierre.
Qui peut imaginer un champs avec au bout d'un chemin de terre ce qu'on appelait "La Carcannerie",
où on écarissait les résidus de bestiaux morts ou les restes inutilisables de l'abattoir?
Ceci jusque vers le milieu des années 60 où les bâtiments furent repris par les établissements Henripré."



Bernard, le 26/08/2012:

C'était pendant l'occupation...
La première épicerie rencontrée sur le chemin de l'école portait l'enseigne "Les ECO"
Située place des Buttes, sa façade bleue était couverte de petits carrés de verre teinté.
Il y en avait une petite dizaine disséminées dans la ville, faisant concurence aux nombreuses épiceries privées
et autres Coop, comptoirs français, familistère...
Elles appartenaient aux Ets B. MIELLE, société d'épicerie à succursales multiples, dont le siège
social était au 68 rue Léon Bourgeois depuis le début du siècle, actuellement musée Schiller Goethe.
Les Ets MIELLE étendaient leur activité sur 4 départements, la Marne, la Haute Marne, la Meuse et l'Yonne.
Les succursales étaient inspectées régulièrement par un binôme d'inventoristes qui partait pour la semaine
selon les destinations attribuées.
Pour les déplacements, trains, autocar, puis vélos, parfois pour les longs trajets, la desserte pour
nombre de village de campagne étant souvent inexistante...
Pour le gîte et le couvert seules les localités importantes y pourvoyaient.
Pour le reste, un bistrot local au confort aléatoire assurait le dépannage...
Les "Eco", bien utiles pour l'époque, durèrent jusqu'en 1978, date à laquelle ils furent raliés au groupe Cora,
avant de disparaitre définitivement quelques années plus tard.
Ce fut mon premier emploi de 1954 à 1960.



Evelyne, le 14/08/2014:

Les bains municipaux:

Pour chaque saison, ouverture des bains le 1er mai (auparavant nous avions procédé à la remise en état, des barques et périssoires, le nettoyage à fond des cabines et vestiaires, etc) pour accueillir les baigneurs, et parmi eux les militaires (dès 6 heures du matin), les châlonnais dont les notables de la ville (médecins, commerçants.)ON pouvait faire de belles balades sur la marne en barque, pédalos et autres et au retour, plonger dans un des trois bassins que nous surveillions habillés en short blanc et teeshirt, papa qui avait été surnommé l’HOMME EN BLANC, et maman toujours gracieuse et courageuse servant les boissons  sandwichs et autres  menaient l’établissement où l’on recevait en pleine saison et grande chaleur une grande foule..il y avait la NEC (nautique entente chalonnaise) où l’on s’entrainait pour participer aux championnats de champagne (nous avons été ma soeur et mes frères, durant plusieurs années, des champions de champagne 4 nages)

donc de 6 heures à 20 heures, voire 21 heures,, nous étions là, fidèles à cette ambiance familiale et sportive et ce jusqu’à fin septembre.Bien d’autres souvenirs seraient à raconter. .. j’ai des photos évidemment, il faudrait que je les ressorte pour en joindre, mais le journal ‘union ne doit pas manquer d’archives photo et d’articles sur les bains de l’époque.

mon père jacques ODOT(ainsi que son frère Jean) était le fils de JEANNE LOCHET, dont le grand-père était le GENERAL LOCHET, général d’empire décédé à la bataille de eylau en 1807, et dont le nom a été donné à la rue Lochet et la caserne Lochet à chalons, cette origine est sans doute ignorée de nombre de chalonnais passant dans cette rue.

Alain, le 20/02/2016:

 

Sa silhouette musclée avec …un peu de ventre ; Toujours en nu- pieds , short et chemise blanche parfaitement repassée.  Comme il était , bien évidemment, près des bassins , il avait une peau qui prenait bien le soleil, bien brune , qui contrastait avec le blanc immaculé de sa tenue. Souvent, perche à la main, il arpentait le Grand Bassin, très doucement , car tout près de l’extrémité de la perche à ras de l’eau,  barbotait une ou un élève  qui apprenait à nager. Il en avait des clients, monsieur Odot ! ce qui ne l’empêchait pas, de son bord de bassin, d’avoir l’œil partout. Et gare aux chahuteurs qui couraient sur le ciment, ou qui poussaient un copain à l’eau, ou qui jouaient au foot au milieu des familles  !  En quelques secondes, de sa voix forte, il rétablissait l’ordre… et personne ne bronchait.

               Puis il y avait « le port » : un simple ponton où étaient amarrées, les barques , prisées par les pécheurs et par les familles qui les louaient pour aller, par exemple, pique- niquer quelques dizaines de mètres plus haut  sur les rives de la Marne

                Il y avait aussi , disponibles à la location, les périssoires : sorte de canoës à fond plat, pour les solitaires ou les couples.  Puis les « Rolls » ! Les canoës superbement galbés, à la ligne parfaite , qui fendaient l’eau en quelques coups de pagaies.

               Ceux la n’étaient pas disponibles, ils appartenaient à des gens passionnés par ce loisir et étaient remisés sous la maison  Odot , dans une sorte de cave ouverte . Mon oncle André B. devait être à la tète d’une association proposant comme   

               activité, ce loisir. Il avait  lui aussi son canoë.  J’ai donc pu en  profiter.  Allez… une confidence, de plus : il y a prescription …   Un canoë aux bains municipaux, un vrai : ça valait bien une décapotable garée devant la Bourse, place de la République, très   

                pratique  pour quelques rencontres galantes…

                Puis après ce ponton, des grands marronniers dont les frondaisons épaisses garantissaient une fraicheur reposante, des tables et chaises qu’on pouvait utiliser pour sortir le casse- croute du sac , et déguster quelques boissons qu’on allait chercher     

               sur  la  terrasse, une sorte de 1er étage où était située la maison Odot :  La porte d’entrée : en général close , puis juste à coté : la fenêtre, presque toujours  ouverte ; elle avait la fonction de « zinc de bar » : c’est là qu’on passait commande de jus de   

               fruits, esquimaux et autres boissons  bien fraiches.

                A propos,  les anciens de l’époque avaient gardé leur vieilles habitudes , ils n’allaient pas aux bains municipaux ; ils allaient « chez Populus »   Quelle est l’origine de ce pseudonyme ? , j’aimerais bien la connaitre.

                Puis pour finir la description de ce coin privilégié : tout une alignée de cabines de bain louées surement à l’année : minuscule pied-à-terre disponible pour les passionnés de baignade de … mini croisières et de soleil.

                Puis de l’autre coté vers l’amont  : la plage au soleil et le petit bain où les jeunes parents faisaient barboter leurs enfants.

               Comme beaucoup d’entre nous , je joue de temps en temps au Loto , et un de mes fantasmes fut , si je gagnais le gros lot, de racheter cette presqu’ile, et de tout reconstituer  pour que ce soit l’été toute l’année. Je n’ai jamais gagné au loto …    

Alain, le 12/03/2016:

Quand j'étais petit, cela doit faire environ 60 ans , mais, s'il vous plait, ne le répétez pas merci J'étais souvent chez mes grands parents au quartier Bagatelle: au bout de l'avenue de Strasbourg. Ma grand-mère , institutrice au groupe Paul Lapie, avait beaucoup d'affection pour moi, ce qui ne l'empêchait pas d'être bien sévère quand je m'écartais du droit chemin; sa menace suprême était " Si tu continue comme çà , tu vas finir comme les gamins de la Mal Tournée! ". C'était un lieu qui pour moi était au bout du monde : à l'extrémité de l'avenue des Alliés, là ou il n' y avait que quelques pauvres masures, puis après ? Plus rien ! rien que des champs avec peut être quelques part, à l'horizon, la pointe du clocher de Sarry. Alors, oui, j'avais peur de ce lieu avec ce nom : la "Mal Tourn&ea cute;e" qui me donnait des frissons.
J'étais heureux : au rond point de Bagatelle , avec l'épicerie Camme pas sûr de l'orthographe, la dame qui tenait ce magasin était mariée avec un transporteur ou un maçon qui avait son entreprise située à la place de l'église Sainte Thérèse. A coté de l'épicerie , il devait il avoir un café.
A peu près face à l'épicerie il y avait "les Eco" une autre épicerie, puis une boulangerie , et c'était moi qui allais chercher le pain: "Bonjour Mdame Une baguette à 26 s'il vous plait !"une baguette à 26 centimesde franc !
Puis il y avait la fête du quartier "la fête à Bagatelle"! je pense qu'on y célébrait le 14 juillet. Les attractions de la fête foraine n'ont pas tellement changé : confiserie, stand de tir, balançoires , manège et son pompon, et puis le soir , le bal avec son podium carré et sa bâche vert foncé.
A propos de ce manège , j'ai un souvenir bien précis , Il était toujours installé au même endroit : sur la place de Bagatelle , juste à coté de chez Camme épicerie. Le manège lui même, je ne saurais vous le décrire .Par contre, je me rappelle bien du camion qui le transportait : un engin massif , lourd, lent et cahotant, avec des roues en bois, et des pneus pleins..
Les balançoires étaient bien lourdes elles aussi, en bois massif, un peu en forme de bateau. Quand le responsable de l'attraction estimait que le temps imparti était échu , avec son pied il appuyait sur une sorte de levier, qui levait une poutre horizontale, qui frottait rudement sur la quille des balançoires, et les stoppait .
Un dernier petit mot concernant l'école Lapie : A la maternelle , il y a avait madame Cordival, passons a propos de l'école des filles, que je ne fréquentais pas, vu mon âge; et tout au bout du chemin: l'école des garçons avec: le Directeur : Monsieur Lefèvre: qui faisait semblant d'être sévère , mais qui ne l'était pas tant que çà; Monsieur Cuitot : blond-roux, petite moustache, de taille moyenne, sympa lui aussi; et Monsieur Rigaud très sympa, parlant fort et très souvent le sourire aux lèvres, et tout gamin que j'étais , je pensais qu'il devait aimer faire la fête
A propos de fête, si vous le voulez bien, la prochaine fois nous parlerons du Café de la Bourse et puis de quelques autres cafés du centre ville.


Alain, le 11/10/2016:
 

Comme promis, nous allons faire la tournée de quelques troquets en commençant par le plus fréquenté :  La Bourse .

Pour moi cette brasserie a commencé par un ensemble de mauvais souvenirs.                                        

Quand j'étais gamin, cet endroit était déjà fort fréquenté, et ne m'intéressait qu'accompagné pour y déguster quelques orangeades ou autres boissons sucrées.

Je me rappelle d'une chansons qui s'intitule " je hais les dimanches "  (Aznavour, Greco, Piaf).     A la mauvaise saison, j'avais l'âge de commencer à sortir tout seul dans les rues du centre ville , en semaine , il y avait du monde  et toujours un copain à rencontrer par hasard au coin d'une rue.  Rien à voir avec  ces dimanches , dans le centre ville ou tout était fermé, ou presque. Pendant les froidures hivernales la Bourse était ouverte le dimanche après midi et faisait Thé Dansant . Hors de question pour le gamin en culotte courte de pénétrer dans cet endroit réservé "aux plus grands" quelque fois accompagnés par leur progéniture. Alors je regardais ces gens entrer et sortir, souvent joyeux . Puis pendant ces après midi hivernales , j'essayais de voir ce qui ce passait à l'intérieur . Pas facile d' y voir quelque chose à travers ces grandes vitrines recouvertes  de buée dégoulinante. Et souvent, malgré cette vision réduite , j'y distinguais mon cousin , avec ses parents.  Ceux-ci , contrairement aux miens, aimaient la fête , aimaient danser, aimaient être entourés d'amis. Et moi ,j'étais seul, au froid, le nez collé  à cette vitrine, je les haïssais . Mais rassurez vous , le lundi matin suivant, je le leur avais pardonné.

Puis les années ont passé. Fini les culottes courtes, et bonjour les costards à la veste "ceintrée à mort" et ce fut à mon tour de pénétrer dans cet endroit, dés que l'occasion se présentait. Le but étant d'y retrouver les copains et …. de trouver quelques nouvelles petites copines . Derrière le comptoir , ou plus exactement derrière sa caisse enregistreuse , juchée sur son tabouret de bar la: patronne ! : Madame Roth ( qu'on appelait irrespectueusement la mère Roth ) Rien ne lui échappait:  une table non desservie, un consommateur désirant régler, un cendrier non vidé, une chaise gênant le passage . Et d'un regard , elle trouvait immédiatement un des membres de son équipe pour résoudre le problème instantanément. 

Puis il y a avait les samedi soir….

Plus exactement en début de soirée où se retrouvaient les dragueurs et filles en partance pour les dancings alentours. Le problème pour ces noctambules était souvent de trouver une voiture ou il restait quelques places disponible, direction Reims? Pargny sur Saulx?  Velye? ou autre champs de manœuvre ?

Une petite larme pour le bar le la Haute Mère Dieu qui s'est volatilisé dernièrement , c'était un Peu comme à la Bourse mais en plus petit, en plus intime. Rappelons que J. qui était derrière le comptoir de ce bar était aussi le créateur du Moulin de Velye  : dancing fort fréquenté dans les années 60      

 

Il n'existe pas un Chalonnais qui n'ait pas entendu parler du Beauf , ce personnage est né à Chalons , et plus précisément à la brasserie L'Alsacienne, place du marché,  fréquentée pas les vendeurs des stands de ce marché,  et par Cabu, .Parmi les salariés du coin qui s'y retrouvaient avant de reprendre le boulot , et autres visiteurs, il y avait une grande gueule, moche, grosse moustache , qui savait tout mais ne connaissait rien , qui avait tout vu , tout su, qui savait tout faire  mais ne faisait rien de ses dix doigts. Bref : en quelques mots, voici une définition de ce genre de type insupportable trouvée sur internet :     "C'est un stéréotype de français moyen vulgaire, inculte et bornéCabu qui appréciait l'ambiance de ce bistrot et qui ,dès que l'occasion se présentait , allait y passer un moment, a immortalisé ce triste sire.

 

Allez ! un petit dernier pour la soif !  Chez Fufu ; place de la République qui était un des points de rendez-vous des Gadzarts

 

Claudine, le 22/12/2018

 

Je suis tombée par hasard sur votre site. Etant native de Châlons où j’ai vécu 24 ans avant de m’expatrier dans le Grand Est, puis de terminer ma course 25 ans plus tard en Corrèze, je me suis plongée dans la lecture des souvenirs évoqués par quelques témoignages ; et j’ai regardé avec nostalgie les photos et les vues aériennes d’antan.

Merci à Alain qui évoque le quartier où j’ai grandi. Il site la famille Came ; c’est un nom que prononçait souvent ma mère, avant que le magasin ne soit repris par la famille Viard.

Nous y allions faire des achats en tout genre ; on y trouvait de la nourriture comme de la mercerie, bobines de fil et boutons dont je suis encore la dépositaire, ayant hérité de la trousse à ouvrage de ma mère. L’évocation de la fête du quartier Bagatelle a rafraichi ma mémoire, car j’avais totalement oublié l’épisode des balançoires. Je me souviens parfaitement de cette manière particulière de freiner leur envol.

Le Dimanche, nous allions chez mes grands-parents maternels, route de Sarry. La petite maison de mon enfance qui faisait le coin de la rue n’existe probablement plus. Si l’on poursuivait un peu le chemin, on terminait à « la fosse aux brebis ». J’en ai compris le sens à la lecture du récit d’Alain.

J’ai fréquenté le groupe scolaire Paul Lapie, de la maternelle à l’école des filles (puisque la population scolaire n’était pas encore mixte). Je me souviens de Melle Denise, une assistante maternelle très gentille. Et Mme MASSON, institutrice de la classe des grands, que j’ai beaucoup aimée. Je profite de cet écrit pour adresser un vibrant hommage à Mme Cordival qui était en charge de la classe des CM1-CM2, que j’ai fréquentée. Elle fut à mes yeux une enseignante géniale qui me donna le goût prononcé pour les études.

La plupart de mes copines habitaient dans les immeubles rue d’Alsace et proche de l’Avenue de Strasbourg, pompeusement rebaptisée Avenue du Gal de Gaulle. Martine, Corinne, Sylvie, Dominique me suivirent au fil de la scolarité. Elles se reconnaîtront sans doute si d’aventure elles lisent ce petit récit. C’étaient des années d’insouciance et de bonheur, à courir avec mes frère et soeurs dans le jardin de mon grand-père.

Je ne suis que très rarement revenue sur les pas de l’enfance et de l’adolescence ; les souvenirs des dernières années ont été trop douloureux et me pincent parfois encore le cœur.

J’aurai 63 ans le mois prochain.


 




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